Everwood - Bilan de la saison 2

Saison 2 : Une année de guérisson

Sans faire de l’ombre à la saison 1, j’ai trouvé que la saison 2 était plus forte et encore plus aboutie que la première. Les intrigues étant toujours écrites avec une grande finesse et beaucoup de réalisme.

Les intrigues vont souvent par deux dans cette saison ou en d’autres mots il y a souvent un même thème pour plusieurs intrigues. Les intrigues étant croisées au niveau du thème abordé, des personnages ou même par opposition avec les intrigues des personnages dans la saison 1.

De manière générale la saison 2 est + sombre que la première par les thèmes qu’elle aborde : la dépression, la séropositivité. Elle a aussi permis de mieux connaître certains personnages et de les approfondir.

Plusieurs grands thèmes d’intrigues dominent ainsi cette saison :

 

L’amour impossible :  

C’est une intrigue que l’on rencontre chez les 2 hommes de la famille Brown, Ephram et  Andy vivants chacun de leur côté de grand amour qui dès le départ est voué à l’échec mais dans lequel ils s’impliquent complètement sans se préoccuper de ce que cela peut engendrer.

Andy a ainsi une romance avec Linda Abbott, la sœur du docteur Abbott, malgré la séropositivité de cette dernière et les risques que cela peut entraîner non seulement pour lui mais aussi pour sa famille. Et ces risques ne sont pas forcement tous d’un point de vue  physique et médical. Ainsi comme le rappellera Ephram, le fait que Delia s’attache à Linda est un problème majeur si la maladie venait à se déclarer chez cette dernière. Delia perdrait alors une seconde mère ce qui n’est pas souhaitable.

Ephram a lui vécu son premier grand amour d’adolescent avec Madison. Comme il le dit à Amy, il l’a beaucoup aimé au cours de la 1er saison mais c’était un amour qui n’était pas partagé. Le fait d’aimer  quelqu’un et d’être aimé en retour par cette personne est beaucoup plus réjouissant et fantastique. Tout le côté relation impossible viendra de la différence d’âge entre Ephram et Madison et les 4 ans qui les séparent seront comme un gouffre entre eux deux. Si cela ne pose pas de problème pour Ephram qui dans sa fougue adolescente pense que tout est possible, la situation est toute autre vue du point de vue de Madison car pour elle les 4 ans qui les séparent sont une éternité. Si elle peut accepter sa relation avec Ephram au sein de la sphère privée, il en est tout autre pour ce qui est de s’exposer au grand jour ce qui finira par blesser Ephram.

Le parallèle est assez évident entre les histoires de cœur  des Brown père et fils mais l’amour est aussi présent chez d’autres personnages. Ainsi Amy qui a beaucoup aimé Colin devra faire le deuil d’un amour fusionnel qui n’existe plus aujourd’hui. Elle se plongera alors dans une romance avec Tommy où l’on peut se demander s’il y avait un réel amour entre les deux. Tommy et Amy ont été pour chacun une bouée de sauvetage à laquelle se raccrocher mais une bouée qui prenait l’eau et leur relation était également condamnée depuis le début. Tommy espérait pouvoir changer de vie grâce à Amy mais comme elle lui dira lors de leur rupture elle ne peut déjà pas s’assumer elle-même et donc ne peut le prendre en charge. Du côté d’Amy, Tommy avait autant de problèmes qu’elle et même plus et donc il n’était pas la bonne personne à qui elle devait se raccrocher. C’est un amour assez destructeur qu’on vécu Amy et Tommy et il était donc normal qu’ils se séparent à un moment alors que beaucoup de dégâts avaient été engendrés par cette relation.

La fin de saison se termine par un presque happy end pour les âmes tourmentées que sont Amy et Ephram qui sont presque aussi étonnés que nous de les voir à la même page et dans le même état d’esprit au sujet des sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre et qui sont enfin réunis pour le meilleur (le pire viendra sûrement plus tard). Un autre amour impossible en perspective ?

 

Vivre et survivre

 

Ce thème avait déjà été abordé dans la saison 1 avec les Brown qui devaient réapprendre à vivre sans Julia. Cette année le thème sera l’une des clés des intrigues des filles Abbott, à savoir Amy et Linda.

Durant toute la saison 1, on a pu voir Amy dans une relation fusionnelle avec Colin. Celui ci n’étant plus là, Amy doit apprendre à vivre sans Colin et pour elle-même, ce qu’elle aura beaucoup de difficultés à gérer et elle est entraînée dans la spirale de la  dépression. Le thème de la dépression est superbement traitée grâce à une Emily Vancamp qui révèle dans cette intrigue tout son talent. Rien ne sera épargné la pauvre Amy sans pour autant tomber dans la surenchère dramatique. Sa descente aux enfers se fait lentement, une étape après l’autre et cela semble presque naturel. On voit aussi que la dépression n’est pas quelque chose de facile à diagnostiquer car au départ Harrold dit qu’Amy doit prendre son temps pour se remettre de la mort de Colin, puis ce sera au tour de sa mère d’essayer de la secouer pour qu’elle se reprenne en main alors que le mal être d’Amy est bien plus profond. La limite entre la simple déprime et la réelle dépression n’est pas quelque chose de facile.  Amy aussi quand elle décidera de remettre sa vie en ordre (après l’électrochoc de l’overdose de Tommy) se rendra compte qu’elle ne peut pas ni ne veut pas retrouver la vie qu’elle menait avant et qu’il n’est pas facile de reprendre sa vie là où on l’a laissé après un tel passage à vide. Cette étape de sa vie a considérablement transformé Amy. Espérons que cela la rendra plus forte à l’avenir.

Linda, elle, prend un nouveau départ en revenant à Everwood afin de retrouver sa famille. Linda est d’autant plus conscience de l’aspect précieux de la famille car elle l’avait quitté plusieurs années auparavant et ce retour au pays lui permet de revivre. Mais Linda rapporte avec elle une terrible vérité car elle a été infectée par le virus du sida alors qu’elle était en Afrique. Maintenant séropositive, Linda tente de renouer avec ceux qui sont important pour elle et de profiter pleinement de la vie. Sans le savoir, elle découvrira également l’amour avec Andy. Leur relation ne sera pas facile avec le spectre de la maladie en toile de fond mais Andy lui montrera qu’elle peut toujours continuer à vivre et à aimer malgré sa maladie. Cette relation fera aussi beaucoup de bien à Andy qui réapprendra à vivre pour lui et à aimer à nouveau. C’est un formidable message d’espoir que nous donne le couple Andy – Linda. La réalité aura tôt fait de les rattraper.

 

La relation parent – enfant et les relations familiales :

 

Déjà évoquée précédemment dans la saison 1, le thème de la relation parent enfant est aussi l’un des thèmes important de la saison 2 et qui est en continuité de la saison précédente. Mais vu de manière différente.  La saison 2 met en perspective les destins des familles Brown et Abbott. L’an dernier les Brown étaient sans cesse en difficulté avec Andy sur le fil du rasoir en train de jongler entre ses patients et sa vie familiale et de l’autre la famille Abbott qui paraissait plus sereine et unie. Dans la saison 2 on assiste à une inversion de la tendance, les Brown trouve une stabilité et vole de succès en succès et les rapports entre Ephram et Andy sont assainis.  A l’opposé la famille Abbott plonge dans le drame et l’impuissance  à l’image d’Amy.

Relation Andy – Ephram : Celle ci est apaisée et moins conflictuelle. Tout au long de la saison Andy essaye de comprendre son fils et de le guider dans ses choix. Plus qu’un père Andy deviendra un vrai confident pour Ephram et il l’aidera souvent dans sa relation avec Madison, même si au départ il est contre celle ci. Andy plutôt que d’imposer ses choix comme il l’a fait précédemment prendra une position plus philosophique et réfléchie. Il sait qu’il ne peut aller contre la relation de son fils et de Madison et plutôt que de l’interdire et instaurer une certaine clandestinité, il décidera de l’accepter car il sait bien que quoi qu’il fasse il ne pourra pas arrêter Ephram et qu’il ne peut aller contre le fait que son fils grandit. On voit dans la saison 2 leur relation évoluer. Il n’y a plus là de relation adulte à enfant mais une réelle relation d’adulte à adulte avec un réel dialogue. Une fois n’est pas coutume, vers la fin de la saison, c'est Ephram qui remettra les pendules à l’heure quand la maladie de Linda apparaîtra au grand jour. Suite à discussion Andy se remettra en question et comprendra de quoi qu’il fasse ou dise sa relation avec Linda est condamnée.

Relation Andy – Delia : Si la relation entre Andy et Ephram évolue dans bon sens, celle d’Andy et Delia est par contre fragilisée avec l’arrivée de Linda. Cette situation est tout à fait normale et décrite avec beaucoup de réalisme. Delia n’a toujours pas fait le deuil de la perte de sa mère et voit tout naturellement d’un mauvais œil son père s’engager dans une nouvelle relation amoureuse. De nombreux enfants dont les parents sont divorcés ou qui ont perdu un parent peuvent réagir de cette façon et Everwood montre que si les enfants sont désemparés face à une telle situation, les parents peuvent l’être tout autant. Cela rejoint le thème précédent de vivre et survivre où malgré l’attachement que l’on a pour une personne il faut avancer même si cela est douloureux. C’est d’ailleurs le message que tient Andy à Delia dans la chambre d’hôtel après leur désastreuse sortie camping. Lorsque les gens sont décédés, ils ne seront pas « fâchés » que l’on vive notre vie, il faut profiter de chaque moment de l’existence.

Relation Harrold – Bright : Si cette relation est plus en retrait par rapport aux autres intrigues, elle n’est pas moins intéressante. On sait qu’Amy a toujours été la préférée mais  mêmesi Harrold a toujours montré sa préférence il n’en oublie pas non plus son rôle auprès de son fils. Comme souvent Harrold réagit au quart de tour pour ensuite se tempérer et c’est ce qui arrivera dans la relation avec Bright qui fondamentalement ne change pas par rapport à la saison 1. On est dans une vraie continuité qui montre que quoi qu’il arrive Harrold est un bon père qui est toujours là pour ses enfants même s’il ne soutient pas toujours les idées de ceux ci.

Relation entre Amy et sa famille : Amy étant consciemment ou inconsciemment au centre de la famille Abbott, c’est toute celle ci qui bascule avec le mal être d’Amy suite au décès de Colin. Ainsi la dépression vécue par Amy affectera d'une façon ou d’une autre chaque membre de la famille. Harrold craint de perdre sa fille et, même s’il lui tient tête, est prêt à tout pour que ça n’arrive pas. Rose, elle, a une attitude plus rigide face à son adolescente de fille mais celle ci n’est là que pour masquer également son angoisse et l’attitude d’Amy aura aussi des répercussions sur le couple Harrold/ Rose. Bright, lui, a du mal à accepter que sa sœur rejette à ce point sa famille et préfère choisir Tommy. Edna est bien décidée à aider Amy quand elle se réfugie chez elle mais cela n’est pas sans créer des tensions avec Irv qui se voit mal à son âge devoir s’occuper d’une adolescente.

Amy, elle-même, est prise dans cette spirale infernale et ne sait pas toujours comment réagir et se retrouve peu à peu seule. Cela montre bien la dynamique familiale instaurée dans la famille Abbott où l’on veut avant tout se donner l’illusion d’être une famille parfaite. Harrold en est tellement persuadé qu’il refusera dans un premier temps qu’Amy prenne des antidépresseurs car selon lui la stabilité de sa famille permettra à Amy de dépasser le chagrin de la disparition de Colin. Les relations entre Amy et sa famille montrant que tout est lié.

 

L’amitié :

L’amitié n’est pas l’un des thèmes central de la saison mais est tout de même là en filigrane. Le message tout au long de cette année est celui que l’amitié est quelque chose qui n’est jamais acquis et que comme l’amour c’est un sentiment qui se construit au jour le jour et que si on le laisse traîner dans un coin, il dépérit.

Ainsi on peut voir une franche amitié se développer entre Bright et Ephram. Ceux ci passent beaucoup de temps ensemble et commencent à s’apprécier, à se conseiller.

Du côté d’Harrold et Andy ceux ci aussi passent du temps ensemble et Linda n’est pas étrangère à ce rapprochement. Car après tout Everwood ne serait pas Everwood sans les querelles et les joutes verbales entre Harrold et Andy. Andy reconnaîtra d’ailleurs à la fin de la saison, alors qu’Harrold a perdu son cabinet et rompu son amitié avec lui, que leurs conversations et leurs disputes lui manquent. Même si tout deux sont toujours entre deux conflits les deux médecins s’apprécient énormes.

Ce sont là 2 amitiés qui ont grandi lors de la saison 2, mais certaines ont par contre pris l’eau. C’est notamment  le cas de celle entre Andy et Nina. Andy s’est complètement investi dans sa relation avec Linda et a ainsi perdu Nina de vue et ça n’a été que lorsqu’elle est tombée au plus bas qu’Andy s’est enfin rappelé qu’il avait une voisine et une amie à côté de chez lui.

Autre amitié sur le qui vive c’est celle d’Ephram et Amy. Après la mort de Colin, tout deux ont pris des chemins très différents et se sont un peu perdus de vue durant une grande partie de la saison pour ensuite reprendre leur amitié au point où elle en était dans l’épisode au titre très évocateur de « Forget me not » (ne m’oublie pas).

 

L’intrigue médicale :

 

L’intrigue médicale était l’un des points faibles de la saison 1 mais ayant appris de ses erreurs cette saison 2 a réussi à beaucoup mieux exploiter ce type d’intrigue en les intégrant mieux au récit général. Ainsi de nombreuses intrigues médicales seront liées directement ou indirectement aux personnages récurrents ou auront des conséquences sur ceux ci. Ainsi lorsque Britany sera victime de vomissements et autres troubles cela sera l’occasion de faire travailler Andy et Linda sur un même patient et de confronter leur approche différente de la médecine. L’intrigue servira aussi de terreau de base au conflit qui opposera Delia à son père dû à sa relation avec Linda. L’épisode sur la mine sera aussi l’occasion de montrer les trois médecins d’Everwood joignant leurs forces pour une même cause et montrer que leurs différences sont en fait complémentaires.

Comme lors de la première saison, Everwood se contente aussi souvent d'évoquer des situations en les laissant inachevée afin de permettre au téléspectateur de se faire sa propre opinion sur la question. Ainsi Andy essayera d’aider Jim Hart (le père de Colin) en proie avec l’alcool mais malgré toute sa bonne volonté Andy ne pourra aider Jim car dans ce genre de situation, la démarche doit avant tout venir du malade et non de son médecin. Le même raisonnement sera appliqué avec cet adolescent (interprété par Doug Smith, le frère de Gregory Smith) qui présente des troubles alimentaires. Andy essayera de l’aider mais sans succès car pour le garçon, ainsi que sa famille il n’y a pas là l’ombre d’un problème. Le rôle du médecin montre ici ses limites car comme la saison 1 l' avait également démontré la décision finale appartient au patient et non au médecin.

Deux grandes intrigues médicales découlent également du parcours d’Amy et de Linda.

Avec Amy c’est tout le problème des antidépresseurs et de la dépression qui sera traité. Harrold est d’abord vexé quand la psy d’Amy lui propose de mettre Amy sous antidépresseurs. Dans le monde où l’on vit, on médicalise souvent à outrance mais la prise d’antidépresseurs n’est pas quelque chose d’anodin. On ne prend pas ceux ci pour se sentir mieux quand ça va mal mais lorsque l’on en a réellement besoin et qu’il n’y a pas d’autres alternatives. Lorsque Linda propose vers la fin de la saison à Amy d’abandonner les antidépresseurs, celle ci est angoissée à l’idée d’arrêter son  traitement. Non à cause d’effet secondaire réel mais plutôt d’un point de vue psychologique où Amy se demande si elle pourra malgré tout vivre sans ce traitement.

L’autre grande question médicale développé grâce à Linda est la place du malade dans notre société. Quelqu’un de malade a t’il toujours le droit de travailler, de vivre comme tout un chacun et surtout d’aimer. Ou n’est il qu’un vivant en attente de la mort ? C’est un sujet très difficile mais qui est malgré tout abordé avec doigté. Harrold ne dira t’il pas à sa sœur que si c’est seulement sa maladie qui l’empêche de vivre une relation avec le docteur Brown, pourquoi devrai t’elle se refuser ce plaisir de l’existence et que tout le monde mérite d’être aimé. Comme je l’ai dit plus haut, la relation Andy / Linda porte un véritable espoir mais malheureusement le regard de la société n’est pas toujours aussi tolérant et il est même souvent cruel.

 

La saison 2, une saison parfaite ?

 

Vous l’avez compris, je ne suis pas dur avec la saison 2 mais il serait difficile de l’être tant la série a mûri et évolué cette année et gommant les erreurs de la première saison. Si pour moi la saison 2 est celle de la révélation d’Emily Vancamp, le parcours de la saison au niveau qualitatif se rapproche plus de celui d’Ephram qui tout au long de la saison a grandi et mûri pour devenir presque un homme. Il y a néanmoins quelques reproches à faire.

Le seul réel gros reproche que je ferai à cette saison c’est de n’avoir pas su utiliser efficacement le personnage de Nina. Alors que Stephanie Niznik est entrée au générique, elle a à peine eu quelques petites intrigues et n’apparaît pas dans la moitié des épisodes, cela au profit de Marcia Cross et de son personnage de Linda Abbott.

Cela dit, Linda compense avantageusement la « disparition » de Nina car Linda est un personnage superbe, très émouvant et qui apporte de nombreux débats de fond. Sans parler de Marcia Cross qui se révèle une interprète impeccable, sobre et qui fait superbement passer l’émotion au point qu’on en oublie étrangement vite la psychopathe Kimberly Shaw qu’elle campait à merveille dans Melrose Place. Mais il y avait sûrement mieux à faire avec Nina. Les seules intrigues la concernant étant à propos de son divorce et de la garde de Sam avec quelques apparitions en début de saison, là où justement la relation Andy/Linda n’était pas encore au centre des intrigues du docteur Brown. Mais Stephanie Niznik étant toujours là, il semble que les scénaristes ont des idées derrière la tête pour la belle voisine des Brown.

Autre reproche que je formulerai c’est un peu l’emballement de fin de saison. Toute la saison, les intrigues ont été développées en prenant son temps, en allant pas à pas. Hors dans les 6 derniers épisodes les choses se précipitent à un rythme effréné : rupture des 3 couples de la saison, la perte du cabinet Abbott et l’association entre Andy et Harrold, le rapprochement aussi soudain qu’inattendu de la relation Ephram/Amy qui débouche sur le moment tant attendu du fameux baiser au pique-nique et bien sûr la révélation à Andy sur la grossesse de Madison. Bien sur tout ses éléments sont intéressants et ouvrent des pistes pour la troisième saison, j’en déplore juste la vitesse à laquelle tout les éléments ont été apportés. Mais s’il n’y a que là dessus à râler, je pense qu’il ne faut pas trop se plaindre.