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Everwood - Les
citations de Irv
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L'histoire
d'Everwood à la spécificité d'être raconté par un narrateur (Irv le chauffeur
du bus). Celui ci prend régulièrement la parole en début et fin d'épisode.
Voici épisode après épisode les citations de notre
bon vieux Irving Harper :
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1.01
: un nouveau foyer : |
Début d'épisode : Je n'étais pas
là quand la vie du docteur Andrew Brown bascula pour toujours. Mais comme
pratiquement tout les gens d'Everwood, j'ai entendu cette histoire assez
de fois pour pouvoir la raconter moi même. Tout commença comme la plupart
des histoires, c'est à dire à New York où le docteur Brown vivait confortablement
avec sa femme et ses deux enfants... La nuit tomba et une violente tempête
frappa la région et comme à son habitude, le docteur Brown travailla tard
ce soir là, si tard que lorsqu'on lui annonça la nouvelle, il était encore
à l'hôpital... Un terrible accident s'était produit et ce soir là, sa
femme n'arriva jamais au récital de piano de son fils car hélas, sa vie
s'arrêta tragiquement sur une autoroute verglacée... Oh bien sûr, les
Brown firent de leur mieux pour reprendre une vie normale après ce drame,
faisant comme si rien n'avait changé, tout en sachant que rien ne serait
plus pareil. Comme on s'y attendait, le docteur Brown reprit le travail
sans délai mais ce personne n'avait prévu, c'est ce qui se passa lorsqu'il
arriva à l'hôpital... Ce fût les derniers mots d'Andy Brown prononcés
en tant que médecin New-Yorkais. L'annonce du départ d'Andy provoqua un
véritable raz de marée au sein de la communauté médicale. Les plus grands
des magazines lui consacrèrent des articles et sa démission du service
de neurochirurgie fût considéré comme l'une des plus grandes pertes de
la médecine moderne. Cependant, bien des gens pensèrent que cela était
un peu excessif mais c'était parce qu'ils ne connaissaient pas le docteur
Brown... Everwood Colorado, population 9000 âmes en pleine expansion,
fondée en 1853, ce joyau de l'état du Colorado possède un des premiers
théâtres lyriques du pays, les plus anciennes mines d'or, le troisième
prix du concours de chili géant et depuis peu un des plus grands neurochirurgien
du monde.
fin d'épisode : Ils se tinrent
côte à côte, père et fils, comme s'ils s'asseyaient ainsi pour la première
fois. Non, je n'étais pas présent quand la vie du docteur Brown bascula
à jamais. Mais en revanche, j'étais là lorsque lui et sa famille décidèrent
de faire d'Everwood leur foyer.
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1.02
: Le grand docteur Brown : |
Début d'épisode : Le medecin de
famille, une icone de l'aventure américaine. Pendant des générations il
a pansé nos blessures et rechauffé nos coeurs. Dans ma vie, Andy Brown
a été un modèle du genre. Je veux bien sûr parler du medecin parce que
si l'on s'en tient à la famille, on est encore très loin du compte.
Post générique : Et le lendemain,
le thermomètre avait grimpé autant que la fièvre qui agitait cette ville.
A première vue, il était presque impossible d'imaginer qu'un de nos concitoyens
ne fut pas heureux de cette hausse des températures, notez bien que j'ai
dit presque impossible
Fin d'épisode : Le premier dégel
d'automne qu'Andy Brown et ses enfants aient jamais connu a traversé Everwood
hier soir emportant avec lui les derniers souffles d'air chaud. Mais la
chaleur humaine, elle, est bien restée, la chaleur des gens d'Everwood,
la chaleur de nos coeurs. Coeurs brisés, coeurs qui soupirent et pour
certains ce soir, coeurs en fête
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1.03
: Prendre et donner : |
Début de l'épisode : Les gens
choissisent de s'installer à la campagne pour de multiplent raisons. La
qualité de l'air, de meilleures écoles, des magasins dans lesquels vous
n'avez pas à simuler une crise cardiaque pour attirrer l'attention du
vendeur et des snacks bars comme celui ci. (Seule citation de l'épisode)
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1.04
: Le pont du baiser : |
Début de l'épisode : ça ne saute
pas aux yeux à première vue mais dans les petites agglomérations, la vie
a énormément changé. Un exemple, la première banque qui s'était établie
à Everwood a brûlé en 66 et bien, ils ne l'ont jamais reconstruite. la
première pompe à essence d'Everwood était la station service Sinclair.
Aujourd'hui c'est plus moderne et l'on se sert soi même. Et vous pouvez
imaginer ce qui est arrivé à la gare ferroviaire. Ce qui me conduit à
vous parler de ce pont, d'après la légende il a été construit par deux
jeunes gens qui vivaient chacun sur une rive opposée, ils sont tombés
amoureux et ont construit ce pont pour s'y retrouver et échanger à mi
chemin leur premier baiser. Depuis et à juste titre, tout le connaît sous
le nom du pont du baiser. Si les gens s'étaient resté au baiser, le docteur
Brown aurait pu éviter un sacré problème, mais je m'avance en disant cela.
Toujours est il que si Everwood a subi de profondes transformations autant
internes qu'externes, le pont du baiser lui a passé l'épreuve du temps,
si à mon avis que certaines choses sont faites pour durer et d'autres
pas.
Fin de l'épisode : Ce fut la dernière
fois qu'on pu voir le pont du baiser dans toute sa splendeur. Et même
si à Everwood il ne reste quasiment plus rien de ce symbole de l'innocence,
les gens continuent de raconter cette histoire a leurs enfants et à leurs
petits enfants. Sauf qu' à présent la fin est beaucoup plus spectaculaire
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1.05
: Les chemins de la vie : |
Début de l'épisode : Le Pine cone
d'Everwood, le quotidien indépendant de la ville qui paraît depuis 21
mai 1985. Le jour où monsieur Davenport a acheté une presse qui était
déjà considérée comme une antiquité pour diffuser chaque jour avec acharnement
et sans l'aide de personne toute les infos que peut générer une petite
ville, tout le monde l'a pris pour un fou. Mais 5999 éditions plus tard,
il n'a pas raté une seule livraison. Le Pine cone d'Everwood, grand défenseur
de l'intégrité journalistique et des spécialités du terroir
Fin de l'épisode : Comme l'imprimeur
du journal l'a dit, à un certain moment, nous avons tous une tâche à exécuter,
la machine est lancée. Parfois, le mouvement nous emmène là où l'on voulait
aller, parfois plus loin qu'on ne le pensait. Dans les deux cas, on est
obligé de respecter la machine.
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1.06
: La forteresse : |
Début de l'épisode : Tout le monde
à une forteresse où au moins un rempart pour se mettre à l'abri des ravages
et des chagrins de la vie. Pour certains habitants d'Everwood, cette forteresse
est le docteur Gretchen Trott… Mais bien sûr, l'arrivée de ce curieux
véhicule n'est pas du goût de tous.
Fin d'épisode : Lorsqu'il y a
une forteresse quelque part, on finit toujours par vouloir s'y retrancher,
qu'on soit armé ou non car on peut se sentir vulnérable même au sommet
de son propre rocher de Gibraltar. Mais si on tarde trop, on risque de
trouver porte close, le docteur Brown en sait quelque chose.
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1.07
: Un poids trop lourd à porter : |
Début de l'épisode : Il n'y a
qu'un endroit comme celui ci qui puisse justifier de l'envie de vivre dans
une petite ville, à l'endroit où le paysage vous invite à vous perdre
pendant quelques instants. Chez nous il s'appelle Buck's Rock, touché
par la grâce de sa beauté de sa lumière paradisiaque, les gens n'ont généralement
plus au aucun doute sur l'existence d'une force supérieure. Mais pour
nous, Buck's Rock n'est pas que ça. C'est aussi l'endroit où s'égraine
les jours insouciants de l'enfance, un lieu sans contrainte, loin des
responsabilités de la vie adulte, un lieu où s'exprime l'innocence.
Fin de l'épisode : Quand dans
l'univers les choses sont en harmonie, une perte d'innocence est souvent
suivie peu après par une hausse d'humanité. Le temps est un curieux phénomène,
souvent ce qu'il nous vole d'un côté, il le restitue de l'autre. Parfois
c'est un nouvel ami, parfois une meilleure connaissance de soi et parfois
il nous donne un instant parfait.
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1.08:
Jusqu'à ce que la mort nous sépare : |
Début de l'épisode : Les gens
vont à l'église pour différents motifs. Certains pour rencontrer du monde,
d'autres pour les apparences, d'autres encore et ce sont peut être les
moins nombreux parce qu'ils ont vraiment la foi. Mais une chose est sure
c'est que pour la plupart des gens, la vie n'est pas facile et à la fin
d'une longue semaine, l'âme peut être aussi démunie de courage que la
vieille mine d'Everwood est vide de minerais. Seulement avec un peu de
chance, en venant ici vous repartirez avec quelque chose de plus que quand
vous êtes arrivé.
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1.09:
La pêche à la mouche : |
Début de l'épisode : Une des grandes
difficultés quand on est père c'est qu'on ne sait plus ce qui vous appartient.
Il y a toujours quelqu'un pour vous prendre ce qui est à vous ou du moins
vous l'emprunter. Votre voiture, votre maison, ce qui traîne dans votre
assiette et parfois même vos enfants. C'est un combat permanent livré
plus souvent avec amour qu'avec violence, livré avec les meilleures intentions
et une pointe de cannelle.
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1.10:
L'heure du combat : |
Le début de l'épisode : Quelque
soit notre âge, on a du mal de cacher sa joie en voyant les premiers flocons
tomber. Parce qu'ici tant qu'il neige, on ne peut pas vous obliger à aller
où que ce soit, ni à faire quoi que ce soit. La vie est comme suspendue.
Vers la fin : Ce qui est merveilleux
avec la neige, en dehors des boules de neige, c'est son effet égalisateur.
Elle peut tomber sur n'importe quel objet, n'importe quel endroit et le
rendre joli, peu importe ce qu'elle recouvre.
La fin de l'épisode : La neige
ne rend pas seulement le monde merveilleux, elle nous donne aussi une
seconde chance. La neige purifie, elle voile les péchés de tous sans préjugés
ni faveur ni reproche. Tout redevient pur, du moins pendant quelques instants,
mais à t'on besoin de plus ?
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1.11
: Un conte de Thanksgiving: |
Début de l'épisode : Il était
une fois dans un lointain royaume, un homme qui n'était plus tout à fait
un homme. Il était exilé depuis si longtemps, qu'il avait oublié le son
des voix. Exilé dans une froide et sombre masure au cœur de la forêt.
Cela remonte à une époque oubliée mais la légende a traversé les âges.
Quant à cet homme, on pourrait dire qu'il vit toujours mais on pourrait
dire aussi qu'il a été radié du genre humain
Fin de l'épisode : Il était une
fois un lointain royaume dans lequel vivait deux rois. L'un ne savait
pas réjouir de ce qu'il avait, et l'autre se morfondait sur ce qu'il avait
perdu. Il y avait aussi une géante redoutable, un esprit de la foret qui
aimait jouer dans son ombre et dont les yeux scintillait à la lueur des
rayons de lune. Il y avait même un magicien qui avait le dont d'apprivoiser
les animaux sauvages et il y avait un prince charmant et une belle princesse
qui ne pouvaient pas ignorer qu'ils étaient destiné l'un à l'autre. Sans
oublier ce sympathique lourdaud, jouant avec son verre et tout les autres
habitants de cet endroit éloigné, pas si différent de celui dont on vous
parlait étant enfant. De celui d'où naissait tout les contes et les genres.
Si le véritable nom de ce royaume n'est jamais prononcé, c'est probablement
parce que le temps a fini par l'effacer des mémoires. Mais pour chacune
de ses créatures féeriques, ce monde imaginaire n'a jamais eu d'autre
nom que chez moi.
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1.12
Etat vegetatif |
Début de l'épisode : Quant on
pense à la richesse de la faune et de la flore qui peuplent aujourd'hui
notre bonne vieille terre jadis stérile, il est difficile de croire que
personne n'ait été à l'origine de ce miracle. Même si on exclut toutes les
créatures qui rampent, nagent ou volent autour de nous, on ne peut que
s'émerveiller de l'époustouflante variété et de l'utilité des végétaux.
Ils apaisent notre faim, nous procurent des abris et nous remontent le
moral. Difficile d'imaginer la vie sans les plus séduisants fantassins
de dieu. Heureusement Everwood n'a jamais connu cette situation grâce
à la boutique de fleurs d'Irma. Irma Fredonia, l'avait ouvert une semaine
après l'attaque de Pearl Harbor. Le monde a besoin d'encore plus de beauté
maintenant, avait elle dit. Et depuis aucun évènement important n'a eu lieu
de cette ville sans qu'Irma n'y ajoute sa touche aromatique. Jusqu'à aujourd'hui…
Même dans les pires moments, la main verte d'Irma pouvait apaiser les
esprits. Toutefois, il s'avère que certains esprits étaient plus apaisé
que d'autres.
Fin de l'épisode : Même dans des
petites villes comme la notre les choses changent, mais pas toujours en
mieux. Des gens meurent, des gens oublient, des occupations frivoles deviennent
causes d'inquiétude. Heureusement certaines choses restent immuables,
comme l'odeur du jasmin qui continue de flotter devant la boutique de
fleur d'Irma, le rouge vermillon des précieuses orchidées qu'elle m'avait
vendu un jour ou l'excitation provoquée par le désir de battre le plus
haut score affiché sur un flipper.
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1.13
Le prix de la gloire |
Début de l'épisode : Tout les
conteurs et les romanciers savent qu'au cœur de toute grande légende,
il y a d'abord eu un héros. Un personnage légendaire, une vie extraordinaire,
un mythe transmis de père en fils. Alexandre le Grand, Ernest Hemingway,
Marilyn Monroe. Plus la légende est ancienne et plus, nous les conteurs,
nous l'embellissons, perpétuant ainsi l'illusion d'un individu hors norme.
Le docteur Brown était déjà une légende avant de venir à Everwood, mais
il n'était pas le seul à être une légende.
Fin de l'épisode : Evelyn employait
une drôle d'expression pour qualifier les quelques secondes qui précède
le lever du rideau. Elle appelait cela, l'instant sacré. Mais on a pas
besoin d'être acteur pour savoir ce qu'on ressent à cet instant. C'est
cette inspiration que l'on prend quelques secondes avant de devenir celui
ou celle qu'on a toujours rêvé d'être. Pour les uns, ces secondes durent
une éternité. Pour les autres, l'instant sacré est passé bien trop vite.
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1.14
Colin le second |
Début de l'épisode : Pour la ville d’Everwood,
le basket c’est comme un petit bois. Ce qui se passe sur le terrain
peut paraître insignifiant mais c’est ce qui permet de nourrir le
feu. Les Miners du comté de Peak prennent ce sport très au sérieux.
Ils ont été deux fois champions de leur région et lors d’une saison
glorieuses il y a vingt cinq ans, ils ont régné en maître sur le
Colorado. Mais qu’il y ait ou non un enjeu, les joueurs répondent
toujours présents, leurs fans l’exigent, leurs fans en redemandent.
Il faut dire qu’au creux de l’hiver leurs fans n’ont pas d’autre
chose à faire. Pour les joueurs comme pour leurs fans, leurs rêves
sont mis à rude épreuve lors des matchs, qu’il s’agissent des rêves
qui se réalisent ou de deux qui sont inexplicablement brisés.
Fin
de l'épisode : Il n'y a jamais aucune certitude en ce qui concerne nos rêves.
Certains se réalisent mais beaucoup d'autres se dissipent ou se brisent,
on est alors tentés de se demander " à quoi bon, à quoi bon rêver ".
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1.15
: Week end à la neige |
Début de l'épisode : Parmi toutes
ses formidables histoires qui sont devenus et grand films et dans lesquelles
la foi triomphait de l'adversité, vous n'en trouverez aucune racontant
la vie de Job. Qui voudrait voir quelqu'un à qui on s'est attaché souffrir
autant ? Qui payerait huit dollars pour voir autant de malheur sur un
écran. Il y a de quoi lancer son pop corn à la figure du héros et lui
dire de tout laisser tomber. Ça suffit comme ça ! Car après tout, jusqu'où
faudrait il aller pour prouver qu'on a foi en quelqu'un.
Fin de l'épisode : On peut se
demander en lisant Job ce qui a bien pu lui traverser l'esprit quand tout
ce qui l'aimait s'est transformé en poussière. J'aime à croire que c'est
des souvenirs de jadis, des souvenirs ordinaires. Un champ de blé sous
la pluie, une paire de sabots, un bouquet de jeunet, son troupeau dans
le pré et ses enfants à table rendant grâce à dieu pour tout cela.
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1.17
: Meurtre mystérieux à Everwood |
Début de l'épisode : J'ai entendu
dire que les maisons de retraite sont faites pour les personnes qui sont
devenues inutiles avant que la vie en ait fini avec eux. C'est bien le
cas à Everwood. La famille Ransem avait acheté cette demeure en 1942 et
l'avait ensuite reconverti en maison de retraite. Peu de personnes aujourd'hui
prennent le temps d'y passer, pas plus qu'hier d'ailleurs. serait ce les
fantômes du passé, l'appréhension de ce qui les attend, toujours est il
qu'on l'évite soigneusement. Et puis parfois, de temps en temps, une lueur
semble éclairée cet endroit sinistre et déserté... Rien, n'y personne
n'aurait pu empêcher le docteur Brown de dispenser ses soins gratuits.
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1.19
: Le miracle d'Everwood |
Début de l'épisode : Oubliez
un instant la réalité de tout les jours . Oubliez ce que
vous savez, oubliez vos certitudes. On a parfois besoin de croire en ce
qui n'est pas vraiment là. Songe d'une nuit d'été,
fantaisie romanesque ou la vie est conforme à nos attentes où
les aventures sont follement excitantes et se finissent toujours bien,
pour tout le monde… Mais qui est on pour plier la réalité
à nos désirs ? Car après tout, qui sait quand l'ange
de la chance donnera vie à l'une des pages de la vie de notre propre
roman et placera sur notre chemin un doux prodige.
Fin de l'épisode : Vérité
ou mensonge, il est toujours plus facile de croire en ce qui n'est pas
là. Rockwell lui même l'a exprimé d'une belle façon.
Il a dit : Ma vision de la vie, celle que je communique à travers
mes illustrations, exclu le sordide et le laid. Il a dit : je peins la
vie comme je voudrai qu'elle soit .
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1.20
: Sonate au clair de lune |
Début de l'épisode : Depuis
la nuit des temps, les hommes sont fascinés par la voûte
céleste nocturne. Certains peuples de l'Antiquité la voyaient
comme un paradis régis par un panthéon de dieux tandis que
d'autres pensaient que les étoiles étaient des diamants
qui se balançaient hors d'atteinte… Avec l'avancée
technologique de ses derniers temps, les sciences modernes offrent plus
de possibilités que jamais d'éclairer les mystères
de la voûte céleste. Cependant, il semble que plus on se
rapproche des étoiles moins on les comprend.
Fin de l'épisode : En dépit
de notre fascination pour la beauté des étoiles, la plupart
des gens n'ont aucunes connaissances des phénomènes naturels
qui se produisent dans les cieux. Mais certains mystères ne sont
pas fait pour être élucidés et il vaut mieux que certaines
questions restent à jamais sans réponse.
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1.22
: Mon père, ce tortionnaire |
Début de l'épisode
: On dit toujours que la patience est une vertu ou encore que tout vient
à point à qui sait attendre. Mais ne dit on pas aussi qu'un
moment d'hésitation peut coûter cher ? … Malheureusement
ce que l'on prend le plus souvent pour de la patience n'est qu'une façon
de dissimuler l'angoisse qui est en nous. Après tout l'homme n'est
rien d'autre qu'un loup déguisé en agneau.
Fin de l'épisode : Rien
n'est plus facile que de faire un enfant. C'est l'élever qui est
plus difficile . On passe sa vie à se faire du souci pour eux,
on est impatient de les voir grandir. Et quand ils sont adultes, on aimerait
pouvoir revenir en arrière
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1.23
: A la vie, à la mort |
Début de l'épisode
: Je n'étais pas là le jour où la vie de Colin Hart
a basculé mais on aurait pu entendre la terre trembler à
des kilomètres à la ronde. Ce fut une belle journée
d'été, une journée radieuse, merveilleuse, électrisée
par quelques doux baisers. Ce fut une soirée d'abord illuminée
par les feux d'artifices puis assourdie par les hurlements des sirènes.
A compter de ce jour, Colin et tout ceux qu'il aimait ne seraient plus
jamais les mêmes.
A l'autre bout du pays et au même moment, un autre homme vivait
lui aussi une tragédie. Et Andy fît ce que tout homme désespéré
et anéanti aurait fait, il prît la fuite et perdit pied.
C'était un homme désorienté, égaré
mais une jeune fille courageuse vit un sauveur en cet homme brisé
et vit en son fils le moyen de l'approcher. Elle saisit aussi tôt
sa chance et supplia le fils de cet éminent neurologue de l'aider.
Et il l'aida parce qu' il l'aimait et ne pouvait rien lui refuser. C'est
ainsi que la tragédie d'un homme et celle d'un adolescent se rejoignirent
comme les bras d'une rivière et que l'un comme l'autre furent sauvé,
ou du moins pour un temps.
Ce garçon n'était plus tout à fait le même.
Bien que Colin ait réussi à s'en sortir quelque chose en
lui était mort, il n'était plus lui même, plus tout
à fait. Et ce qu'il était devenu l'effrayait. Il poussait
tout le monde à bout, même ceux qu'il aimait.
Ce courageux médecin pensait pourtant qu'on pouvait le sauver et
qu'il était le seul à capable y parvenir. Mais Colin n'avait
pas encore décidé si la vie valait la peine que l'on risque
la mort pour elle. Et ce choix lui revenait à lui seul.
Voici donc l'histoire de Colin Hart et de Andy Brown, l'histoire d'une
ville désorientée qui s'efforce de retrouver ses marques,
l'histoire d'Everwood.
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2.01 : La fin de l'été
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Début de l'épisode : Il est difficile de dire
ce qui s’est réellement passé. Tout dépend de la personne a qui
vous posez la question. Il y a autant de version à une histoire
que de gens sur cette terre, ça a toujours été comme ça. Une
de ces versions est plus proche de la vérité que les autres mais
nous ne saurons jamais laquelle. J’essaye encore aujourd’hui de
réfléchir à ce qui s’est passé exactement. De manière à dépasser
ces sentiments d’indignation et d’injustice qui nous empêchent d’avancer.
J’essaye de me mettre à la place des uns et des autres, ce qui suit
est tout ce que je sais.
Post générique : L’enterrement de Colin Hart
eu lieu le premier beau jour du printemps. Pour ceux qui y ont assisté,
ce fut l’un des jours les plus difficile de toute leur vie. Heureusement,
les jours passent et ne se ressemblent pas. Contrairement à ce que
je croyais, la ville n’est pas restée longtemps sous le choc, au
contraire, elle a vite repris le dessus. Le temps que les premiers
signes d’été arrivent, Everwood avait fini par reprendre une existence
normale. Bright et Amy reprirent leur travail saisonnier à la piscine.
Ephram se fit embaucher lui aussi, bien que ses fonctions furent
un peu moins glamour. Et Delia réussit à s’intégrer à tout un groupe
de filles de son âge, rien ne pouvait la rendre plus heureuse. Andrew
Brown, qu’en à lui, subissait les regards accusateurs de toute une
communauté, qui se fichait pas mal de comprendre la complexité de
l’opération subie par Colin Hart. Tout ce qu’ils voyaient, c’était
que le jeune garçon auquel ils étaient très attaché été mort et
que l’homme qu’ils tenaient pour responsable vivait toujours parmi
eux.
Fin de l'épisode : Parfois,
c’est seulement à la fin d’une saison qu’un conteur trouve le meilleur
dénouement à son histoire. Alors qu’Everwood vivait ses dernières
heures d’été, tout le monde semblait prêt à subir un changement,
prendre un nouveau départ, rempli de nouvelles aventures, de nouveaux
amis mais aussi des plus anciens sans oublier les vieilles connaissances.
Si la mort nous rappelle quelque chose, elle nous rappelle surtout
à quel point l’esprit humain est résistant, quand il le veut bien.
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2.02 Extraordinaire
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Début de l'épisode : Posez leur donc la question
et n’importe quel parent vous affirmera avec certitude que son enfant
est extraordinaire. Qu’il est un génie, le nombril du monde et devrait
à ce titre bénéficier des plus grands privilèges. Un sur un million
à sans doute raison, mais allez dire à tout les autres qu’ils se
trompent.
Fin de l'épisode : Ça devient lassant à la
fin. Tout ces gens qui se prétendent hors norme partout où vous
allez. Qu’est ce qui n’est pas extraordinaire de nos jours ? Mais
que ce soit un merveilleux coup de pinceau ou un morceau de musique
parfaitement exécuté ou presque, vous le savez quand vous le voyez,
quand vous l’entendez. Cela vous met en joie, vous coupe le souffle.
Vous savez que vous êtes en présence d’un don extraordinaire quand
personne ne se pose la question et quand tout ce qui vous vient
à l’esprit c’est la volonté de faire encore mieux.
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2.03 Faire partie de la famille
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Début de l'épisode : Le sifflement d’un train
est un son bien lugubre, comme si la locomotive elle même était
fatiguée de lancer ses adieux. C’est le son de la guerre et de la
mort, le son de la déchirure, de la rupture, celui des familles
séparées, des amours détruits, des destins brisés.
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2.04 Medecines orientales
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Début de l'épisode : Du point culminant des
montagnes rocheuses aux méandres et filets du grand canyon, les
contrastes du paysage ne sont que les effets de bouleversements
géographiques. Mais si le choc implacable de l’eau contre le roc
ou les fissures de l’écorce terrestre modifie profondément la nature,
l’être humain lui ne change que confronté aux autres.
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2.05 Des pères et leurs filles
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Début de l'épisode : On raconte aisément que
dès l’instant où il pose les yeux sur elle, un père adore sa fille.
Peu importe qu’elle grandisse, pour lui elle reste toujours cette
petite fille avec des nattes. Pour lui, tout les jours c’est Noël.
En échange, il lui fait la promesse secrète de ne pas remarquer
la maladresse de ses années d’adolescence, les erreurs qu’elle fait
ou les secrets qu’elle garde. En échange de leur amour inconditionnel,
de leur empressement à ignorer toutes les fautes qu’ils pourraient
commettre, tout les pères sont délibérément aveugles concernant
l’évolution de leur fille qui chaque jour s’éloigne un peu plus
de leur enfance jusqu’à ce qu’il ne puissent plus les rattraper.
Fin de l'épisode : Certains pères doivent
apprécier le piédestal sur lequel leur fille les placent. Mais les
meilleurs en descendent et acceptent de montrer leurs défauts. C’est
de ces pères méconnus que des filles apprennent ce qu’il y a de
plus important dans la vie. Comment profiter des joies, comment
endurer les souffrances et comment vivre chaque jour le plus intensément
possible sans savoir de quoi demain sera fait.
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2.06 Confiance aveugle
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Début de l'épisode : On dit souvent qu’il
suffit de voir pour croire. Mais même avec la meilleure volonté
du monde nous avons tous nos œillères. Il arrive que nous soyons
capables de les enlever, mais c’est souvent aux autres de nous y
aider. La distance a toujours tendance à déformer ce que nous voyons,
mais ce que nous envisageons comme une épreuve peut se révéler être
une chance . Il suffit d’un peu de confiance en soi pour en tirer
profit.
Fin de l'épisode : Michel-Ange a dit que le
meilleur moyen de déterminer les éléments fondamentaux d’une sculpture,
c’est de la jeter du haut d’une colline, parce que tout les détails
sans importances se briseront dans sa chute. C’est parfois ce que
fait la vie avec nous, elle nous fait rouler en bas de la falaise.
Mais quand nous sommes en bas du ravin et qu’il ne reste que les
choses essentielles, ce dont nous avons vraiment besoin nous sautent
aux yeux. Alors nous nous relevons et nous avons exactement quelle
direction prendre. Ce n’est qu’une question de point de vue.
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2.07 Coup de grisou
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Début de l'épisode : La ville d’Everwood fut
construite autour d’une mine d’argent ouverte en 1857. En 1929 comme
presque toutes les industries d’Amérique, la mine ferma et beaucoup
de familles apprirent ce que voulait dire vivre de rien. Ce n’est
que 10 ans plus tard que quelqu’un a commencé à prospecter une autre
partie de la montagne et y a découvert un fabuleux filon de charbon
qui ne demandait qu’à être extrait. Les mines ont rouvert et la
population n’a plus jamais connu la faim. On est passé comme ça
de l'argent au charbon. C'est un bon exemple de ces choses auxquelles
on avait jamais pensé, qui deviennent un jour votre seul centre
d'intérêt et qui vous projette vers de nouveaux horizons sans qu'on
s'y attende.
Fin de l'épisode : Il ne faut jurer de rien,
la vie change de minute en minute. Un certain jeudi de 1939, du
charbon découvert par hasard devient important pour toute la ville
d’Everwood. Et un autre jour, quelques 65 ans plus tard, c’est un
phare qui occupe soudain l’esprit de toute la population.
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2.08 La vérité, a quel prix ?
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Début de l'épisode : Il y a des moments si
parfaits dans la vie qu’on se doit d’y réagir d’une façon parfaite.
Mais parfois, nous les humains avec notre drôle de tempérament
ont y réagi pas comme l’univers ou plus prosaïquement nos parents
s’y attendaient ou l’espéraient. C’est dans des moments comme eux
là que l’on réalise que la vérité a un prix qui ne se négocie pas,
c’est dans des moments comme ceux là qu’on choisit d’en payer
ou de n’en pas payer le prix.
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2.09 Amour et karaoké
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Début de l'épisode : Demandez aux gens quel
est leur film préféré et ils vous réciteront les dernières répliques
du film par cœur. En revanche, rares sont ceux qui se souviennent
des deux ou trois premières minutes du film. Là où tout a
commencé, là où le plaisir a véritablement commencé
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2.10 Tristes fêtes
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Début de l'épisode : Les fêtes sont pour certains
l’occasion de célébrer les rituels antiques, les rites solennels
transmis de génération en génération. L’occasion de se retrouver
en famille ou entre amis autour d’une bonne table. C’est aussi un
moment pour donner et recevoir, un moment propice aux surprises.
Certaines surprises sont cachées dans de jolis paquets cadeaux,
colorés et enrubannés, d’autres en revanche sont cachés au plus
profond de nous, dans notre cœur. Jusqu’à ce que nous trouvions
le bon moment pour les révéler . Malheureusement certaines surprises
ne sont pas toujours agréables.
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2.11 Familles je vous hais
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Début de l'épisode : Il arrive souvent qu’en
se retrouvant dans une situation critique une famille resserre ses
liens. Une trop grande pression peut aussi mettre au jour nos failles,
ramenant à la surface quelque chose qui aurait mieux fait de rester
enterré. Ainsi révélé, il peut être alors difficile des les contrôler.
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2.12 : Dérapages incontrolées
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Début de l'épisode : Il vous vient comme une
boule à l’estomac quand vous sentez que vous perdez le contrôle
de la situation et que vous ne pouvez rien y faire, une boule aussi
pesante qu’un bloc de granit. C’est ainsi que nous sommes
faits. Je suppose que c’est une réaction naturelle à la rotation
non maîtrisable de notre planète de toujours vouloir essayer de
contrôler sa vie, ses amours, son travail et sa maisonnée. Et lorsqu’on
arrive pas à avoir le contrôle de ce côté là, on fait tout pour
l’avoir là où on peut. Comme s’il suffisait d’être en colère
pour empêcher le monde de tourner.
Fin de l’épisode : C’est incroyable de voir
jusqu’où on pourrait aller pour garder ne serai ce qu’un soupçon
de contrôle. La terre tourne formant cercle après cercle et nous
nous agrippons si fort que nos jointures deviennent blanches alors
que ce que nous voulons vraiment c’est tout lâcher, perdre le contrôle,
tomber et voir où l’on a atterri.
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2.13 : Pense à moi
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Début de l'épisode : Qui a t’il de plus agréable
au monde que d’être jeune et amoureux ? Cela vous permet de faire
des choses que vous n’auriez jamais eu le courage de faire autrement.
Cela vous permet de vous montrer vulnérable, de mettre votre cœur
en première ligne. De donner le maximum, de vous surpasser, d’éprouver
les mêmes sentiments vibrants que ceux que vous aviez cru jusque
là réservés aux poètes et aux romantiques. Cela vous permet de tout
oublier, à part l’amour avec un grand A. L’amour qui vous donne
des ailes, l’objet de toute votre affection. Inspiré par l’amour,
on peut soulever des montagnes, accomplir des miracles. Mais aveuglé
par l’amour, on peut passer à côté de tout et de tous, jusqu’à s’oublier
soi même.
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2.14 : La première fois
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Cela fait longtemps que ce bout de rocher
couvert de poussière ou de neige sert de refuge aux adolescents
fougueux et excités de cette ville. Vous ne le trouverez sur aucune
carte, mais tout le monde sait où il est. On l’appelle l’endroit.
C’est sur ce bout de rocher introuvable sur une carte que de nombreux
adolescents ont plongés dans le vertige de la passion ou parfois
de l’amour avec un grand A. Pour eux, ce moment restera à jamais
gravé dans leur cœur et dans leur mémoire, en souvenir de ce jour
où tout a changé.
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2.15 : Amour, toujours ?
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Début de l'épisode : La rapidité avec laquelle
on se fraie un chemin dans la vie caractérise bien l’âge que l’on
a. Enfant, on fonce tête baissée sans jamais regarder en arrière,
avec l’idée d’en finir le plus vite possible avec ce que l’on a
à faire. Un peu plus âgé, il arrive que l’on prenne suffisamment
le temps de regarder autour de soi et de savourer les bons moments.
C’est le signe certain que l’on a mûri. C’est seulement au crépuscule
de sa vie, alors que l’on ralentit le pas, alors que la longue course
approche de la fin, que l’on passe tout son temps à regarder en
arrière et à se demander pourquoi on était si pressé.
Fin de l'épisode : Il est parfois plus facile
de prétendre que tout va bien, plutôt que de faire face à une pénible
vérité. Alors, on s’enfonce dans la routine, le train train quotidien.
On espère que le rythme confortable de ce qui nous est familier
retiendra encore un peu plus longtemps l’inévitable. Revenir au
plus vite à la normale. Tout pour gagner du temps. Faire semblant,
faire croire sont des habitudes qui ne nous quittent jamais avec
l’âge.
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2.17 : Une pilule dure à avaler
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Début de l'épisode : Parfois, on ne connaît
pas sa force, il nous est difficile de dire quel poids maximum on
est certain de pouvoir supporter sans risquer de crouler dessous.
J’aime à croire que l’on peut endosser autant de fardeau que l’on
s’imagine pouvoir endosser, que tout n’est qu’une question de volonté.
C’est tellement réconfortant. D’autres fois, vous avez du mal à
croire que vous avez été fort un jour. Dans ces cas là, il faut
espérer qu’un de vos proches s’en souviendra et vous racontera à
quelle occasion vous vous êtes montré aussi fort.
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2.18 : Un dernier regard
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Début de l'épisode : Le vent du changement
se lève. C’est parfois une brise légère accueillie avec soulagement.
C’est parfois une brève rafale aussi vite oubliée mais c’est quelque
fois aussi un vent qui souffle en bourrasque violente et dévastatrice
détruisant tout sur son passage, nous laissant échoué comme sur
le littoral de la vie.
Fin d'épisode : Le cœur est une chose fragile.
Ce qui explique qu’on le protège si farouchement, qu’on l’offre
si rarement. Et que l’offrir ait tant de valeur à nos yeux. Certains
cœurs sont plus fragiles que d’autres, plus purs d’une certaine
façon. Comme du cristal dans un monde de verre ordinaire qui même
lorsqu’il vole en éclat garde sa splendeur.
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2.20 : La dernière chance
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Début de l'épisode : Certaines choses vont
sans dire et certaines choses ne sont pas bonnes à dire. Il y a
des choses qu’on ne devraient jamais dire trop fort. Et il y a des
choses qu’il faut entendre pour les croire. Mais les choses que
l’on garde pour nous sont celles que l’on voudrait vraiment dire
mais que l’on ose pas dire.
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2.21 : L'avenir nous appartient
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Début de l'épisode : Dans nos vies, il y a
certains évènements marquants qui nous donnent l’occasion de réfléchir
à ce qu’on a été et a la direction que l’on va choisir. Quand on
a de la chance, ce qui nous attend est aussi agréable que ce qu’on
a vécu mais tout le monde n’a pas cette chance. Parfois dans ces
grands moments de grandes promesses et de grands changements, on
aimerait pouvoir arrêter le temps, le suspendre un instant pour
savourer sa victoire et mettre l'avenir de côté, juste un jour de
plus.
Fin de l'épisode : On nous apprend à nous
souvenirs des moments importants, des rites de passage. En vérité,
les petits pas qui nous ont conduit vers ces instants inoubliables
sont tout aussi importants. Quand on, regarde en arrière, on ne
voit pas que les victoires, on voit aussi les défaites qui définissent
aussi qui nous sommes et qui nous deviendrons.
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2.22 : Demain est un autre jour
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Nos rêves ne sont que des éléments mis sans
dessus dessous de notre propre univers où la gravité, la logique,
le temps sont dénués de sens. L’univers des rêves n’est pas notre
univers quoi qu’au cœur de la nuit, ces rêves nous tentent , nous
trompent, nous défiant de faire la différence entre le vrai et le
faux. Ce qui rend nos rêves si dangereux.
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3.16 Une ville en montagne
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Début de l'épisode : Certaines personnes sont
venues de loin pour s’installer dans cette ville en montagne. Pour
ma part, je suis venu du nord en quête d’idéal et le docteur Brown
de New-York pour échapper aux regrets. Le destin avait d’autres
projets pour nous deux. On peut toujours se dire qu’il est
préférable d’être oublié plutôt que poursuivi par le destin, surtout
s’il jette son dévolu sur vous et change votre vie. Ce n’est que
très rarement au mieux mais c’est souvent très intense. C’est généralement
le cœur qui en est la première victime, rien ne fait plus souffrir
que ça. C’est un peu comme sacrifier sa reine aux échecs, on peut
continuer à jouer tout en sachant pertinemment au fond de soi qu’on
a déjà perdu la partie. Mais curieusement, cruellement , un cœur
brisé continue à battre même si vous souhaitez ardemment qu’il s’arrête.
Alors vous prenez une grande respiration et faites un pas
puis un autre et vous vous réveillez pour affronter une autre
de ces horribles journées. Vous faites semblant devant le monde
qui vous entoure, vous montrez chaleur, vitalité et sensibilité.
Le docteur Brown et moi même en connaissons un rayon dans ce domaine
pour avoir fait un long chemin avant de découvrir que l’intention
n’est pas suffisante même si les épreuves ont endeuillés les jours
heureux. Nous savions qu’au moment où le destin semble cesser
de s’acharner sur vous et où peut naître une lueur d’espoir, c’est
là que l’on est pris au dépourvu.
Fin de l'épisode : Peut être est ce pour cela
que de tout les habitants de cette ville en montagne, c’est le docteur
Brown qui occupe mes pensées. Il a soigné tant de malades dans le
but d’étouffer les propres souffrances de son cœur, cependant il
est parvenu à écarter à sa douleur et ses regrets afin de se tourner
vers un nouvel avenir et des nouvelles erreurs aussi. Je pense à
lui et me rappelle qu’il existe toujours une raison pour recommencer.
Je pense à lui et je peux espérer et espérer encore.
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